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Grande Traversée du Massif Central - 2


Nous voilà de retour sur la grande traversée du massif central, pour la 2ème saison, du 15 au 20 juin. Cette année le parcours va de Clermont-Ferrand à Florac, soit 420 Km pour 9 100m de dénivelé. L’équipe initiale, Jacky (guide ouvreur et guide culturel, mais pas encore spitrtuel), Marc (guide adjoint et haut voltigeur), Claude, Pierre et Patrick, s’est renforcée avec le retour de Dom (le gentil organisateur), la venue de Jean-Claude (Jacky’s wild card et notre doyen d'age - dont la valeur fluctue selon le sexe de la personne avec qui il discute !) et le meilleur d’entre nous tous qui nous honore de sa présence, maintenant que son mandat est officialisé : Eric (Monsieur le Président)


Les 8 Tacmalous au départ, fiers comme un bar tabac !
Perspective sur Clermont-Ferrand

Pour la première étape, 70km et 1600m, nous contournons le Puy de Dôme par le nord. Les premiers km se font sur les hauteurs de Clermont-Ferrand sur des chemins bucoliques. Jacky nous guide au plus juste car le balisage n’est pas de très bonne qualité. Nous profitons également de ces connaissances historiques pour découvrir de ci, de là, quelques vestiges du tps passé, qu’il ne manque pas de nous présenter, quitte à faire un petit détour.

Ancien Oppidum vestige de l'ensemble cultuel d'Augustonemetum (1er et 2ème siècle)


Nous roulons dans des chemins magnifiques,

Ils sont pas beaux ces barbeaux en goguette _

et notre parcours nous amène jusqu'à la source Volvic. Provenant du Goulet et les Cheires de Bruvaleix comblé il y a environ 10 000 ans par les émissions et coulées volcaniques : pouzzolanes, basalte et andésite (pierre de Volvic) provenant du puy de la Nugère.


Nous découvrons le puy de Dôme sous tous les angles

Cette première immersion au sein du parc des volcans d’Auvergne nous permet de découvrir une certaine diversité de paysages, dont les perspectives sont souvent absentes. Pour autant nous traversons de nombreuses forêts, de pins, de hêtres, de châtaigniers et de chênes par des chemins pas toujours simples à franchir mais très ludiques.



Sans oublier un petit coucou à VGE !...
Les chèvres ne sont pas que dans le pré, ... à moins que ce ne soient des lézards

Au détour d'un chemin bucolique, le seul poète de la bande (Claude) découvre un tilleul planté par Maximilien de Béthune, duc de Sully, en 1599. Pour une fois qu'il s'intéresse à autre chose que le ...e !

Le président demande à se faire photographier devant avec son vice-président et fait cette déclaration qui fera date " il est comme moi,… immortel !" (mais on ne sait pas à qui s'adresse cet profonde pensée, en forme d'épitaphe !!!)


Quoi ma gueule, qu'est-ce qu'elle a ma gueule ?

Une première journée très agréable et plaisante à rouler, qui se conclut de la meilleure manière avec le champagne offert au gite par le président … vive Éric !…

Champagne Mr le Président !

Cette 2eme étape s’annonce sous les meilleurs hospices, car le tps est particulièrement clément avec une température idéale pour rouler. Les premiers kilomètres annoncent un changement radical de paysage.

Nous traversons des plateaux très herbeux, signe de la qualité de ce que les vaches mangent pour produire le lait qui donnera le Saint-Nectaire. Les forêts sont toujours aussi denses et variées.


Au revoir le Puy de Dôme ...

Une belle étape culturelle nous est proposée par Jacky avec la visite de l’abbaye d’Orcival.


Nous découvrons les premiers lacs qui ont pris place au sommet des volcans éteints, ce qui donne encore plus de charme à cette étape dans le parc des Volcans d’Auvergne.

Lac de Servières
Lac Pavin
Lac de Montcineyre
Lac d'en haut Godivelle


Mais malheureusement le chat noir accompagne toujours Dom qui au bout de 8km, se retrouve avec un

Voyons voir !.... ne manquerait-il pas qque chose ?

moteur désolidarisé du cadre, réclamant d’urgence une intervention de maintenance… pour pas dire une revente sur le "bon coin"

Ah bah maintenant, il va marcher beaucoup moins bien, forcément !




Après un détour par Murol, histoire d’organiser l’évacuation du malheureux, par la voiture balai, nous reprenons la trace qui nous offre des perspectives époustouflantes dans un paysage fait de grandes étendues herbeuses entrecoupées de très belles forêts de résineux ou de hêtres, avec en toile de fond les rondeurs des anciens volcans qui complètent le tableau.

Château de Murol




Un petit moment ludique au bord de la Couze Pavin et de son lavoir



Quelle belle prochette de joyeux lurons !

Au fil des chemins les rencontres sont parfois cocasses et comme dirait notre poète : les locaux ont de la viande sur l'os !...

Les paysages sont toujours aussi grandioses





Une très belle journée affichant au compteur 80km pour 2000m, que du plaisir...

Cette troisième journée a pris la forme d’une étape de transition (73km -1200m) avec un enchaînement de paysages toujours grandioses, d’une douceur remarquable, dans leur formes, où nous oscillons entre cols et derniers sommets des volcans.





Et encore 1 à mon actif... tiens petit, regarde bien la liste de mes records et prends en de la graine !...


Ces vastes étendues rassemblent nombre de pâturages, dans lesquels résident paisiblement des troupeaux de vaches et parfois quelques chevaux. La nature est somptueusement généreuse et apaisante.

Ils sont bien petits les valeureux cavaliers sur leurs destriers, au loin !...

Aller, roule ma poule !... Pendant que certains semblent crispés, d'autres ont la banane accrochée au visage !.

Dès le franchissement du massif de Paillassère nous entrons dans le Cantal, ce qui va quelque peu modifier la physionomie des paysages que nous traversons. La trace serpente entre chemins vicinaux, parfois goudronnés et portions plus naturelles qui traversent champs et forêts.


Perspective sur Neussargues





Le parcours est très cool, ce qui nous offre la possibilité d’une halte roborative à Neussargues, qui annonce déjà le dernier tiers de la journée !…


Mais sans oublier de profiter d'instants culturels en visitant la très belle église de Chalinargues et pour nous reposer dans le parc du château du Sailhant…

Coeur de l'église de Chalinargues
Château du Sailhant

A l'approche de Saint-Flour, nous terminons en mode relax à travers des zones plates et très cultivées

Donc, encore une très belle journée, qui s’est agréablement déroulée sous un soleil radieux.

Après une petite pluie matutinale qui a légèrement rafraîchi l’atmosphère, nous entamons cette 4ème journée à un train de sénateur.

Nous quittons Saint-Flour en longeant l’Ander et traversons des paysages bucoliques qui nous ramènent au pied d’une très belle montée vers le massif de la Margeride.





80m sur 5km à franchir, du physique et c’est Pierre qui mène le train. Il avale sans coup fait rire cette première difficulté. Il est en forme et en pleine confiance, autant en lui qu’en sa batterie qui lui procure l’énergie nécessaire.



Anne, ma soeur Anne, ne vois-tu rien venir ?

Depuis le sommet, le spectacle est grandiose nous offrant des perspectives toujours aussi plaisantes à admirer.




Nous traversons une alternance de pâturages et de forêts, particulièrement denses. La trace serpente essentiellement sur des chemins forestiers qui nous emmènent jusqu’au mont Mouchet pour une pause repas bienvenue.


Eh ! les Tacmalous, c'est qui le plus fort ?

Nous poursuivons notre parcours avec autant de plaisir dans les mêmes paysages alternant, entre Haute Loire et Lozère.



Journée tout de même intense, 73km pour plus de 1800m de dénivelé, le gîte du Sauvage en Gévaudan se découvre à point nommé !…

Pour cette 5ème étape nous sommes sur un terrain que Dominique connaît comme sa poche et qu’il a un certain plaisir à nous faire découvrir.



Cette traversée du mont Margeride continue de nous enchanter, de part la diversité des paysages que nous rencontrons et les perspectives qui nous sont offertes.

Aujourd’hui c’est pique-nique au bord du lac de Charpal.

Tout le monde ne profite pas du sandwich de façon égale !


Les chemins sont dans l’ensemble très roulants favorisant un rythme de déplacement rapide +18km/h.

Mais y sont où ? mais y sont où ?

Petits moments de culture quotidienne avec 2 belles découvertes sur le parcours, toujours grâce à notre prolifique guide

Curiosité des chemins de fer avec la galerie pare-neige de Larzalier
Château Tournel, de l’époque féodale en pleine restauration

Mais c’était sans compter la dernière portion qui nous amène au mont Lozère où nous prenons +300m sur 4km..

L’arrivée au gîte est salvatrice, d’autant que le tps change rapidement en montagne et très rapidement la pluie fait son apparition pour toute la soirée… ça sent la fin et le besoin de faire se reposer la mécanique.

Cette dernière journée de randonnée s’annonce sous les meilleurs hospices puisque la météo est redevenue clémente après une nuit bien arrosée.

Nous débutons par l’ascension du Mont Lozère, jusqu’au plus proche du sommet du Finiels (1699m).


Le spectacle est toujours autant époustouflant, les perspectives presque infinies donnant la sensation d’une immensité, dans laquelle nous nous sommes promenés de jours en jours avec délectation et une certaine intensité.

Mais celle-ci n’a pas permis d’assouvir de façon satisfaisante l’impétuosité de certains !..

Des réclamations se font jour, auprès de notre guide (suprême), pour plus de sportivité dans le choix du tracé…

Pourtant les chemins forestiers sont agréables et nous donnent tout de même l’occasion de découvrir à nouveau des paysages variés. Jacky nous offre un moment de culture en nous arrêtant devant le vestige d’un moulin horizontal. Admirez la tête du paysan qui pointe son nez par le fenestron !…



Las de toutes ces récriminations, Jacky ouvre l’option aventure et nous nous engageons sur un GR qui nous conduit sur un gué périlleux pour une traversée du Tarn…



Ça commence fort !

Marc voulait du ludique, il va être servi. Le nouveau parcours de Jacky s’engage dans une descente très caillouteuse que parfois même à pied, pour certains d’entre c'était galère assurée …

Où est le Tacmalou ?
Un Tacmalou peut en cacher un autre !...

Marc le voltigeur est aux anges et enchaîne virages, glissades, sauts, franchissement trialisant avec maestria. Est-ce, la négligence des aspérités du parcours, qui se permettent de traverser le chemin sans prévenir ou un excès de confiance, toujours est-il qu’à qques mètres de la sortie, notre voltigeur casse-cou se retrouve les 4 fers en l’air avec une retombée de vélo sur les côtes… je vous laisse imaginer le résultat !

Ainsi s’achève la GTMC2, avec un pilote au tapis.

Même les grands finissent par pleurer !...

Marc a du mal à retrouver ses esprits et souffre fortement des côtes, … Mais il est solide le bougre.

Son rapatriement est prestement réalisé par Pierre et Chantal, qui a traversée la France pour venir nous récupérer à Florac (Quelle abnégation et quelle leçon de franche amitié vu le contexte et les circonstance. N'oublions pas qu'il faut au minimum 3h30 pour aller de Brindas à Florac). Jean-Claude s'improvise brancardier, histoire de ne pas laisser le malheureux seul en attendant les secours, pendant que le reste de l’équipée sauvage rejoint Florac par la route !

Les derniers hectomètres donnent encore l'occasion de belles perspectives...

Traversée du Tran
Rieumalet

Perspective sur les gorges du Tarn
Pont de Bédouès
Chateau fort du Miral

Collégiale de Bédouès

En conclusion, encore une merveilleuse randonnée, fabuleuse à tous points de vue et organisée de mains de maître par Dominique, qui nous a concocté une version 5 étoiles autant pour l'intendance que pour la logistique, avant, pendant et après le parcours.

Cette nouvelle étape de la GTMC nous a enchanté, aussi variée que plaisante à parcourir et ce, grâce à la qualité de la trace et du guidage que Jacky a su apporter au fil des jours.

Tout était réuni pour que nous puissions tous pleinement apprécier ce moment de communion autour de la pratique du VTT dans des décours exceptionnels de beauté et d'immensité.

Vivement la prochaine …



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